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(MULTI)TRIPTIQUE

La pièce est vue comme un triptyque de trois images en mouvement, de trois images distinctes et inséparables, sinon elles ne sont plus. C’est un (multi)triptique, rendant la possibilité de percevoir trois images différentes en corrélation. Le ‘ou’ inclusif donne par exemple le choix entre un café, un lait et un café au lait. La pièce rassemble des objets de recherche différents qui ont pour point de départ un même centre: la question du monstre. La graine de café prend sa source dans une plante, le lait prend sa source dans un animal, ces deux êtres ont besoin de la terre pour être. Lors de la fusion elles créent quelque chose qui n’est plus ce qu'étaient les deux choses distinctes. 

 

La dramaturgie est ømonstre, on retrouve dans chacune des parties de l'ambiguïté, des images en mouvement difficiles à cerner, difficiles à rendre claires et distinctes. Il y a des éléments qui se manifestent dans un moment et puis avec des éléments différents dans un autre, comme un moment monstreux à la fois de la certitude et de l’incertitude qui s’accueillent dans le présent de la conscience.

 

La pièce accueille la possibilité pour chaque spectateur de se raconter son histoire par la sensation/la réflexion. Une trame dans la pièce est la perte de vêtements/de peau accompagnée d’une lueur d’éclairage alors que le temps avance. Naturellement la fin accueille un début par une fusion de ce qui s’est perdu. Une fin triste/heureuse, d’espoir/désespoir ; je n’ai pas vraiment d’avis moi non plus car l’impalpable a dirigé ma construction dramaturgique ou méta-narrative. Chaque définition du monstre ouvre une nouvelle contradiction.

(MULTI)TRIPTIQUE

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